Infographie du cashless dans les stades et enceintes sportives
Le cashless est aujourd’hui de plus en plus présent dans les stades et les enceintes sportives. Grâce à son expérience et son analyse terrain en tant que pionnier et leader dans l’entertainment et le sport, PayinTech a réalisé l’infographie des stades cashless pour la saison 2017–2018.
La France est le 1er pays en Europe en nombre de stades équipés d’un système cashless. Pour la plupart cela se caractérise par une carte équipée d’une puce NFC — qui est souvent la carte d’abonné, permettant au supporter d’avoir un seul support en poche. Il peut ainsi charger sa carte en amont, ou pendant le match de façon à payer ses consommations en quelques secondes. Le cashless sous forme de carte NFC est 3 fois plus rapide qu’un moyen de paiement traditionnel. Dans d’autres cas plus rares ce sont des jetons qui remplacent la carte bancaire et les espèces, on parle alors d’un système cashless non informatisé.
32 stades sont cashless en France avec la répartition par sport suivante :
– 12 stades de rugby
– 14 stades de football
– 2 salles de handball
– 1 salle de basket
– 1 circuit automobile
– 2 stades de hockey
Le montant moyen d’un chargement de carte cashless — c’est-à-dire le montant échangé en euros contre des unités de consommations sur la carte — est de 35 euros. Les supporters peuvent dépenser le montant chargé sur leur carte tout au long de la saison.
En moyenne le temps d’une commande totale (commande, service et paiement) en utilisant le cashless est d’environ 8 secondes contre 25 à 30 secondes avec les moyens de paiement traditionnels. Avec le Cashless, on peut donc faire 3 transactions pour 1 transaction par Carte bancaire ou espèces. C’est un avantage non négligeable quand on sait qu’environ 50% du CA est réalisé à l’avant match et pendant la mi-temps en quelques minutes. Les gestionnaires peuvent ainsi encaisser beaucoup plus de vente lors de ces périodes cruciales pour les clubs.
Avec la mise en place du cashless, on constate une augmentation des paniers moyens de l’ordre de 20%. Le panier moyen du supporter, tous sports confondus, passe ainsi de 6€ à 7,2€.
En fin de saison, les supporters se voient proposer le remboursement des sommes restantes sur les supports cashless, mais certains choisissent de laisser cette somme pour le club, qui est souvent réinvestie dans les centres de formation des joueurs. Même avec des dispositifs de remboursement simples et efficaces mis en place par les clubs, la somme restante, qui se chiffre à 2€ en moyenne, est non réclamée dans 50% des cas environ.
En moyenne, dès la première saison, la mise en place d’une solution cashless rapporte presque 5,64 fois ce qu’elle coûte. On explique principalement ce chiffre du fait de l’augmentation notoire du nombre de ventes pendant les périodes de l’avant-match et la mi-temps où les encaissements sont plus rapides et les files d’attentes diminuées. Les supporters sont plus enclins à l’idée d’aller consommer sans avoir à se demander s’ils vont rater une moment crucial du match et consomment plus.
Les avantages du cashless sont nombreux pour les clubs qui cherchent à se professionnaliser en matière de gestion de leurs points de vente, et à se moderniser pour améliorer leur image innovante dans un contexte concurrentiel dans l’offre d’activités de divertissement.
Il ne fait aucun doute que le cashless représente l’un des défis que les stades vont relever dans les années à venir pour attirer les supporters au stade, et réinventer leur parcours et leur manière de consommer sur place.